Parce que le secteur pharmaceutique évolue, transporteurs et distributeurs se doivent de proposer des solutions adaptées et optimales aux acteurs qui le composent.

Depuis 2013, les bonnes pratiques de distribution (BPD) en gros de médicaments à usage humain de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont été instaurées à l’échelle de l’Union Européenne entraînant derrière elles de nombreuses mises en œuvre, notamment sur le 15/25 et vers un transport à température dirigée.

Nouvelles bonnes pratiques de distribution : quels impacts sur les transporteurs

Fabricants, distributeurs, importateurs, dépositaires, grossistes répartiteurs, laboratoires et établissements pharmaceutiques : ils sont tous concernés par les bonnes pratiques de distribution (BPD).

Publiées au Journal officiel de l’Union Européenne le 07 mars 2013, ces dernières sont entrées en application quelques mois plus tard le 8 septembre de la même année. Leur rôle ? Renforcer la sécurité de la supply chain du médicament, de l’entrepôt à l’hôpital.

 Adapter son offre logistique jusqu’au dernier kilomètre

Et puisque le secteur pharmaceutique évolue, tous les acteurs de la chaîne, transporteurs y compris, se doivent de développer des solutions adaptées pour y répondre. Les laboratoires utilisent par exemple de plus en plus de molécules traitantes nécessitant un strict respect de la chaîne de température. Ainsi, pour répondre à ces évolutions, les transporteurs ont notamment développé une offre de transport sécurisée sous température dirigée allant de +2°C/+8°C à 30°C, passant par le fameux +15°C/+25°C.

Ce besoin de traçabilité des produits ambiants est étroitement lié aux BPD qui renforcent la responsabilité des laboratoires en la matière. Conscient des contraintes pour les acteurs du secteur pharmaceutique à s’adapter à ces nouvelles normes, certains prestataires spécialisés dans la livraison de médicaments ont donc développé une expertise toute particulière en matière de température dirigée.

15/25, un nouveau marché français mature dans la logistique santé

Ainsi, les exigences de maîtrise, de contrôle et de traçabilité de la chaîne logistique sont désormais tout aussi fortes sur le froid que sur le +15°C/+25 °C. Auparavant peu porteur, ce segment connaît aujourd’hui une forte croissance du fait de la mise en application dans l’Union Européenne des BPD.

Concrètement, cela se matérialise par un véritable management du risque assuré par les prestataires pour le compte de leurs clients laboratoires et dépositaires pharmaceutiques. Sécuriser l’approvisionnement, le stockage, la préparation et la livraison des commandes, assurer le transport de produits thermosensibles, tracer et maîtriser la température, gérer les retours… sont autant de facteurs à appréhender de façon sûre et contrôlée.

Des prestataires garants de la sécurité pharmaceutique grâce à la température dirigée

 En tant que prestataires, les transporteurs sont garants de la responsabilité de leurs clients pour appliquer la réglementation dans leurs meilleures conditions et ainsi assurer un niveau de sécurité optimal de la température dirigée des médicaments.

Une mission que ces derniers entendent assurer jusqu’au dernier kilomètre en renforçant leurs services, leurs outils mais aussi la densité et la qualité de leur réseau pour offrir une logistique sans faille. Certains ont ainsi développé leur offre en la matière sur tous types de colis dans toute la France par le biais de partenariats avec des sous-traitants et la mise en place d’un large réseau exclusivement dédié à la température dirigée 15/25° C et à ses contraintes.

Nouvelle organisation et procédures, mise à disposition d’équipement dédiés, développement de systèmes de traçabilité adaptés au niveau de sécurité demandé et commun à tous le réseau de partenaires, et formation de chauffeurs livreurs sont autant d’adaptations et d’investissements financiers nécessaires pour remplir ces nouvelles exigences.